PORTRAIT | Philippe Albanel
Jeune, je me posais très peu ces questions me laissant guider par la vie scolaire. Mais, quand arrive le moment fatidique du choix du premier job tout remonte à la surface.
Alors que je ne m’y attendais pas du tout, ce sont mes émotions qui m’ont progressivement guidé vers le chemin que j’ai emprunté. Des émotions qui sont pour moi une clé pour trouver du sens.
Mes premières réflexions… à tâtons
Comme un grand nombre de lycéens, j’ai fait mes premiers choix professionnels par défaut. J’ai intégré l’Ieseg, une école de commerce, parce que c’était la suite logique de mon bac ES, et que cela m’évitait de passer par une classe prépa. Cette option me permettait également de gagner du temps avant d’avoir à poser un choix de carrière précis.
Le poids des émotions dans mon choix de carrière
A cette période-là j’ai décidé de connecter mon envie d’entreprendre avec un autre besoin ancré en moi : être utile aux personnes vulnérables. Cette connaissance de moi-même et de mes besoins, je l’ai acquise en apprenant à écouter mes émotions quotidiennes :
… Des émotions positives : excitation à trouver des solutions, fierté à agir, joie de la reconnaissance reçue.
Là encore, c’est mon histoire personnelle qui m’a apporté des réponses : j’ai eu la chance d’habiter chez mon grand-père, ce qui a beaucoup solidifié notre lien. Il m’a transmis ses connaissances géopolitiques, ses valeurs morales, sa méthode de travail… et même sa passion pour le Tour de France !
La voie que j’ai empruntée
Fin 2015, à 26 ans, je me suis lancé dans le service à la personne. J’ai créé une agence d’aide à domicile en tant que franchisé au sein du réseau Senior Compagnie à Lyon. Cette agence compte aujourd’hui 42 salariés en CDI, et accompagne 160 personnes âgées.